« Marcher là-bas où tout a débuté. » Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique…
dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et composites qu'il brosse sur le vif et où il approfondit son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme l'« incompréhensible ». Après la lecture de ce récit, le Pape François a envoyé une lettre à Éric-Emmanuel Schmitt qui est lue, en italien, par Michelangelo Marchese en postface
Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d'apprivoiser l'inacceptable : la disparition de la femme qui l'a mis au monde. Ces…
pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l'humour, le culte de la joie. Ce texte explore le présent d'une détresse tout autant que le passé d'un bonheur, tandis que s'élabore la recomposition d'un homme mûr qui n'est plus « l'enfant de personne ». Éric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La nuit de feu, à l'universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d'un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.